Cet article participe à l’évènement sur le thème des bonnes résolutions, du site Devenez meilleur d’Olivier Roland. J’apprécie ce blog, et mon article préféré traite des relations humaines, qui est au cœur même du copywriting et de l’écriture persuasive.
Vous avez des difficultés à tenir vos bonnes résolutions ?
Moi, absolument pas. Car je n’en prends pas. C’est tellement plus facile ainsi ! 
En tout cas, pas à la nouvelle année. Et surtout, jamais de multiples résolutions, toutes plus vagues les unes que les autres, que je ne tiendrai pas.
Bon, évidemment, je ne dis pas que je n’ai pas en tête quelques objectifs. Mais sans aucune contrainte temporelle, ou sans paliers précis.
Pour autant, je les garde toujours à l’esprit, et je les avance dès que je peux.
Vous me direz que ce n’est pas parfaitement productif. Et vous aurez raison, car je ne suis pas un fou de la productivité à tout crin.
Pourquoi se faire mal à soi-même, quand le monde extérieur s’acharne déjà à vous compliquer la tâche !
On pourrait alors penser que je ne suis pas assez sévère avec moi-même. Que mes objectifs dérivent largement. Que je ne tiens jamais mes résolutions. En fait, c’est tout le contraire.
Je prends UNIQUEMENT des résolutions qui me tiennent parfaitement à cœur. Celles qui sont tellement importantes à mes yeux, que je les tiendrai coûte que coûte, sans coup férir.
Chaque nouvelle année n’est donc pas le lieu de bonnes résolutions. Certaines sont même plutôt prises en cours d’année. Et je ne m’impose pas de bilan ou de revue de fin d’année.
En revanche, quand je décide de faire quelque chose d’important à mes yeux, j’en démords (très) rarement. J’ai alors cette envie fiévreuse de ne rien lâcher, comme un robot monotâche qui n’a pas la faculté d’accomplir autre chose que cela.
Mes astuces à moi
Voici donc ma liste personnelle d’astuces pour tenir vos bonnes résolutions :
- N’adoptez de bonnes résolutions que pour ce qui est réellement important pour vous : rien ne sert de multiplier les bonnes résolutions sans consistance. C’est tout simplement voué à l’échec. Mieux vaut se focaliser sur une bonne résolution qui revêt une importance particulière pour vous. Quelque chose de si fort qu’il est impensable d’échouer.
Donc il n’y a, de mon point de vue, aucune obligation de s’imposer une bonne résolution, s’il n’y a rien de fondamental en vue. - Minimisez le nombre de bonnes résolutions que vous prenez en même temps : à mon avis, le bon chiffre est une seule bonne résolution. On la finit avant d’en prendre une autre. De toute façon, elle est tellement importante, qu’elle consume tout le reste. Impossible d’en avoir d’autres en même temps.
- Prenez de bonnes résolutions quand bon vous semble : rien ne sert d’attendre la nouvelle année. Il se peut que les circonstances demandent la prise d’une bonne résolution en plein mois d’août ! Pourquoi la remettre à janvier ? Non. On la prend tout de suite. Car on l’a vu, elle est tellement importante, qu’elle n’attend pas.
- Faites-le pour vous : il est évident qu’une contrainte externe est beaucoup moins motivante qu’un challenge interne. Votre bonne résolution doit venir de vous, et de vous seul. Elle doit avoir du sens pour vous. C’est ce qui alimentera votre détermination qui sera la clé de votre réussite.
- Fixez-vous des objectifs réalistes et réalisables : j’en parle plus loin avec la méthode SMART, mais il n’est pas concevable de s’acharner à vouloir atteindre des objectifs totalement hors de notre portée. Quel intérêt ? Cela vous découragera. Mieux vaut progresser avec des sauts de puces. Chaque étape atteinte renforcera votre détermination.
- Parlez-en à votre entourage : une des meilleures façons de se tenir à sa bonne résolution est d’avoir la pression sociale de ses proches. Si on leur en a parlé avec force conviction, alors on se retrouve - d’une certaine façon - obligé d’aller au bout. Il n’y a rien de plus désagréable que le regard désapprobateur de ceux qu’on aime.
- Définissez un objectif à long terme, puis un plan d’action à court terme : il est vital de définir clairement votre objectif final (le macro = la stratégie), et encore plus, de mettre en place un plan d’action (le micro = la tactique). Ce plan d’action doit être décliné sur le court terme en étapes précises à atteindre. Chaque étape finalisée vous rapprochera de votre objectif ultime.
Généralement, faire des plans d’action sur 90 jours est un bon moyen d’avancer concrètement. Ce n’est ni trop proche, ni trop lointain.
Je vous renvoie à la formation de Stan Leloup sur le sujet (sans affiliation), qui est très bien faite, et vous aidera si vous avez du mal à vous organiser. - Trouvez-vous un ami de galère : il est tellement plus aisé de s’en sortir quand on a le soutien d’un ami, ou d’une connaissance, qui traverse la même chose que vous. Cela peut même être quelqu’un rencontré virtuellement, à distance, via un forum ou un réseau social. Les conversations que vous aurez vous remettront immanquablement sur le bon chemin, et stimuleront votre envie.
- Récompensez-vous : ce n’est pas obligatoirement le plus important. L’atteinte de l’objectif est la récompense. Pour autant, il n’est jamais futile de s’autocongratuler et de se faire plaisir. Alors, soit vous prévoyez à l’avance votre propre faveur pour vous motiver, soit vous improvisez le moment venu. Dans tous les cas, cela fera beaucoup de bien !
- Agissez : de toutes les astuces précédentes, c’est évidemment la plus importante. Pas d’excuse possible. Même si vous ne tenez pas compte des neuf autres préconisations, seule celle-ci vous donnera une chance d’y arriver. Sans action, pas de changement. C’est la base. Trompez-vous, faites des erreurs, analysez, recommencez, encore et encore. Mais surtout, ne vous arrêtez pas. Pas avant que le résultat ne soit conforme à votre objectif. Bref, lancez-vous. Agissez !
Objectifs SMART
Une des façons de réaliser ses objectifs et ses résolutions est d’adopter le système « SMART ». C’est un acronyme qui signifie qu’un objectif se doit d’être :
- Spécifique,
- Mesurable,
- Atteignable,
- Réaliste,
- Temporellement défini.
Par exemple, un tel objectif pourrait être : « Je veux augmenter de 10% la conversion de ma page de vente, d’ici un mois ». Il satisfait pleinement aux cinq critères précités.
La littérature est abondante sur le sujet, et je vous conseille de faire une recherche rapide sur internet, pour en savoir plus.
Conclusion
Au-delà de ces bonnes résolutions ponctuelles, je crois qu’il est fondamental de s’améliorer continuellement. D’essayer en permanence de progresser. De se trouver de nouveaux challenges.
Et il n’est absolument pas nécessaire d’attendre de s’appliquer des bonnes résolutions pour cela. Chaque jour est l’occasion d’être un peu meilleur.
On dit souvent que si on n’avance pas, on stagne, et on meurt. Ce n’est pas faux. Mais surtout, qu’est-ce qu’on s’embête ! Quelle plaie de refaire toujours la même chose, et de ne rien apprendre de nouveau…
Le copywriting (sujet principal de ce blog) a cela d’intéressant que son apprentissage n’est jamais réellement terminé. Il y a toujours un nouvel angle à tester, quelque chose de différent à apprendre.
Difficile donc de se lasser. Car le copywriting, c’est avant tout de l’écriture. Les possibilités de combinaisons de mots et de phrases sont infinies ! Chaque business, chaque entrepreneur, chaque histoire à raconter, chaque produit sont différents.
Le renouvellement est permanent, et c’est tant mieux.
N’hésitez surtout pas à me laisser un commentaire, et/ou à me poser des questions. Je répondrai personnellement à toutes vos demandes, sans exception (ou presque). À vous de jouer !